Après une année sans relâche, rythmée par les créations, les rencontres et les réflexions partagées, et quelques semaines de repos bien mérité, le Théâtre de la Concorde rouvrira ses portes au public le 16 septembre 2025 ! Et cette reprise s’annonce particulièrement stimulante. Ce lieu culturel unique au cœur de Paris propose une programmation qui interroge l’actualité et éclaire les grands enjeux de notre époque. Art, réflexion citoyenne et débat démocratique se mêlent pour offrir des espaces de dialogue et de découverte.
Un mois de septembre riche en découvertes
Dès la réouverture le 16 septembre, le théâtre propose un programme qui donne le ton de la saison. Le Procès de la rentrée ouvre les festivités avec une réflexion drôle sur notre rapport au travail et aux vacances. Cette création originale d’après le roman de Stéphane Benhamou réunit penseurs, politiques et comédiens dans un tribunal fictif qui questionne avec humour les dysfonctionnements de notre société.
La programmation se poursuit avec Pourquoi les gens qui sèment de la Compagnie Hors du Temps (16-19 septembre), qui met en scène les tensions entre engagement écologique et pouvoir institutionnel, et « D’autres jours viendront » (23-24 septembre), un spectacle poignant sur la mémoire de l’exil chilien porté par le témoignage d’Anita Vallejo.
Le mois se clôt en beauté avec le Bal Littéraire de Fabrice Melquiot (27 septembre), une soirée unique où la littérature rencontre la fête, transformant le théâtre en piste de danse littéraire. Entre les représentations, le Festival du renouveau démocratique (20 septembre) invite le public à imaginer ensemble les règles d’un jeu politique renouvelé.
Le retour des cycles phares
Cette nouvelle saison marque le retour des cycles qui ont fait la réputation du théâtre : Paul Serri reprend son cycle musical, l’Agora stoïcienne ouvre à nouveau ses portes pour des moments de réflexion collective, Loïc Blondiaux anime ses cycles universitaires populaires, notamment «La démocratie pour tous», et on espère que vous vous êtes bien entraînés à chanter cet été car la chorale pop participative reprend également ! Autant de rendez-vous qui allient découverte artistique et questionnement citoyen.
Des ateliers au cœur des enjeux contemporains
Face aux défis de notre époque, le Théâtre de la Concorde proposera, à l’automne, une série d’ateliers thématiques qui abordent les questions cruciales de notre société. Les fake news et la désinformation occupent une place central dans cette programmation, reflétant l’urgence de développer l’esprit critique face à la manipulation de l’information.
Ces ateliers s’inscrivent dans une démarche plus large qui met l’accent sur le soin – soin de la démocratie, soin du lien social, soin de notre rapport à l’information. Dans un contexte où la polarisation des débats s’intensifie, le théâtre propose des espaces de dialogue constructif et de réflexion collective.
Trois mois, trois thématiques fortes
Octobre sera placé sous le signe de « Vivre à tout prix », une thématique qui interroge nos rapports à l’existence, à la survie et à ce qui donne sens à la vie dans nos sociétés contemporaines.
Novembre nous invitera à « faire corps ». Cette programmation questionne la manière dont les artistes s’emparent des conflits, les transforment et nous aident à comprendre les enjeux géopolitiques de notre temps.
Décembre se consacrera au « Souffle », métaphore puissante qui évoque à la fois la respiration vitale, l’inspiration créatrice et l’élan démocratique nécessaire au renouveau de nos sociétés.
Un lieu au service de la citoyenneté
Plus qu’un simple théâtre, le Théâtre de la Concorde s’affirme comme un espace inédit où la démocratie se met en scène. À travers cette programmation exigeante et accessible, il poursuit sa mission : accompagner les mutations de notre société en offrant à chacun les outils pour transmettre, apprendre, débattre, se former et comprendre.
La nouvelle saison qui s’ouvre en septembre promet d’être riche en découvertes, en rencontres et en réflexions. Un rendez-vous essentiel pour tous ceux qui croient en la force transformatrice de l’art et en la nécessité du débat démocratique.
