Le lien.

Celui qui enchaîne et qui attache ?

Non, celui qui protège et qui enlace.

Celui qui résiste. Et qui répare.

Faire lien, pour faire bloc, en démocratie. Préserver l’humain et le vivant, parler à plusieurs, agir en groupes. Ouvrir le dialogue, pour agir de concert.

En février, ce sera l’occasion d’explorer non seulement le lien amoureux, mais les liens amicaux, familiaux, le lien de fraternité et parfois de sororité, le lien entre les artistes et les œuvres, entre les êtres et les arts au fil du temps…Nous ferons feu de tout lien. Avec vous.

En commençant par La beauté intérieure, création inédite de et avec Marion Corrales, dans une mise en scène de Céline Sallette : un récit intime poétique et enlevé, qui part d’une chambre d’enfant pour lever le voile sur nos illusions… et grandir !

Dans Ex-traits de femmes, l’immense Anne Kessler, de la Comédie Française, fera honneur aux femmes chez Molière en les interprétant tour à tour, et surtout celles qu’elle n’a jamais jouées, d’Arsinoé à Armande, en passant par Dorine.

Le 4 février, nous consacrerons une journée au Black History Month, avec l’ensemble choral Arise, et la projection du documentaire City of Ali.

En février, nous présenterons Les Temps nouveaux, un ouvrage collectif dirigé par Vincent Martigny, qui fait le lien entre les Trente Glorieuses et l’époque contemporaine. Le politologue nous présentera son ouvrage à plusieurs voix : celles de Michelle Perrot, d’Etienne Klein ou encore de Maïa Mazaurette.

Grâce à l’organisation internationale Forbidden Stories, qui poursuit les enquêtes de journalistes assassinés ou emprisonnés, nous ferons le lien entre les reporters menacés, isolés, et un réseau mondial de médias partenaires, aux noms de la liberté de la presse et de la démocratie.

Le 14 février, nous nous enlacerons de bonheur avec la chanteuse Sandra Nkaké, qui reviendra nous voir pour nous raconter en musique sa rencontre réparatrice avec la musique et certaines compositrices de son répertoire.

Nous finirons enfin le mois à Quatre Mains, grâce au récit d’une rencontre sur les bancs du Conservatoire et une fable à quatre mains autour de la Fantaisie en Fa de Schubert, mélancolique et mordant la vie, d’écoute et de fraternité.

Nous poursuivrons également nos scènes ouvertes :

Pour une musique classique accessible à tous et toutes, avec le violoniste prodige et pédagogue Paul Serri.

Pour éclairer les liens entre IA et technologies, avec Hugo Micheron.

Pour rendre hommage aux lectures qui nous marquent, avec Tête de lecture, par le comédien Yves Heck.

Pour philosopher ensemble, lors d’une agora  menée par notre magicien stoïcien.

Pour se défendre des images , grâce à l’atelier d’auto-défense de l’historien Patrick Boucheron.

Ainsi que les ateliers que nous proposons tout au long de l’année.

Rendez-vous, main dans la main, pour explorer nos liens !