Festival « Ukraine, un souffle de liberté »

Du 10 au 13 décembre 2025, conçu en partenariat avec l’Institut français et l’Institut ukrainien dans le cadre de la Saison ukrainienne en France, intitulée « Le voyage en Ukraine »

Au Théâtre de la Concorde, nous croyons que faire corps, c’est refuser l’effacement. C’est se rassembler pour écouter, penser, créer, et résister à la fragmentation du monde. Avec le festival « Ukraine, un souffle de liberté », nous faisons place à la parole, à la mémoire et à la création d’un peuple qui, au cœur de la guerre, continue d’écrire, de créer, de témoigner et d’espérer.
Comment la culture, la justice et l’art peuvent-ils devenir des gestes de résistance et de fraternité ?

Pendant quatre jours, la Salle Joséphine Baker devient un lieu de dialogue et de résonance, en accueillant artistes, penseurs et citoyens venus d’Ukraine, de France et d’ailleurs. Conçu en partenariat avec l’Institut français et l’Institut ukrainien, ce festival s’inscrit dans le cadre de la Saison ukrainienne en France, intitulée « Le voyage en Ukraine ». Cette Saison est placée sous le patronage des ministères des Affaires étrangères avec le soutien des ministères de la Culture des deux pays.

Le festival propose quatre soirées pour penser, écouter et célébrer l’Ukraine, à travers des lectures, des concerts, des performances et des débats autour de la démocratie, de la culture et de la liberté.

 

Journée internationale des droits de l’homme

Le mercredi 10 décembre, le festival s’ouvre à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, en donnant la parole à celles et ceux qui défendent la justice et la vérité.

Oleksandra Matviichuk et Rémy Ourdan échangeront autour de la table ronde « Sur le chemin d’une paix juste en Ukraine ».

Une séquence sera consacrée aux enfants déportés et conditionnés dans les territoires occupés, avec les interventions d’Olena Zelenska, de Daria Herasymchuk et de Maksimas Milta, tandis que la pianiste Nora Kostenko, lauréate du concours de piano en gare, offrira un intermède musical.

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« La culture contre-attaque ! », une scène ukrainienne à l’action

Le jeudi 11 décembre, le festival mettra en lumière la force créatrice et l’ouverture culturelle de l’Ukraine contemporaine.

Volodymyr Sheiko, directeur général de l’Institut ukrainien, proposera un Récit intime d’une Ukraine qui s’ouvre au monde, suivi par la grande table ronde « La culture contre-attaque ! », réunissant Iryna Dmytryshyn, Anton Drobovych, Artur Dron, et Olesya Khromeychuk, autour du rôle de la création face à la guerre et à la propagande.

La soirée se poursuivra avec une lecture de poésies ukrainiennes contemporaines, un moment suspendu où les mots voyagent entre deux langues.

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Regarder les femmes regarder la guerre

Le vendredi 12 décembre, une soirée hommage sera consacrée à Victoria Amelina, écrivaine et figure majeure de la littérature ukrainienne contemporaine disparue en 2023.

La chorégraphe Olga Dukhovna ouvrira la soirée avec une performance inspirée de son spectacle Opaque, suivie d’un échange entre Tetyana Teren, Yaryna Grusha, et Tetyana Filevska autour du rôle des femmes qui racontent la guerre, luttent et transmettent la mémoire.

Une soirée placée sous le signe du courage, de la parole et de la transmission.

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Résister !

Le samedi 13 décembre, cette dernière journée du festival sera consacrée à la résistance sous toutes ses formes.

La projection du film Isolation (Izolyatsia) d’Igor Minaev ouvrira la soirée, suivie d’une rencontre intitulée « Récits d’emprisonnements et d’une Ukraine qui résiste » avec Stanislav Asseyev, Maksym Butkevych et Lenie Umerova.

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Le Christ au Goulag – Fil rouge du festival

Chaque soirée du festival sera traversée par une même voix : celle de Stanislav Asseyev, écrivain et journaliste ukrainien, ancien prisonnier politique à Donetsk.
Dans son texte bouleversant, Le Christ au Goulag, il témoigne de l’inhumanité du système carcéral et de la persistance du divin dans un monde dévasté par la guerre. L’acteur Denis Lavant prête sa voix à ce cri de vérité et d’espérance, dans une mise en scène de Jules Audry.
Cette lecture, proposée à la fin de chaque journée, devient le fil spirituel du festival : un moment de recueillement et de fraternité, où la parole résiste à l’oubli.

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