Week-end de projections, rencontres, littérature et performance autour du Brésil Contemporain

Un autre Brésil, un autre regard. 

Trois jours pour ouvrir un espace de dialogue et de résonance entre la société française et les réalités et diversités brésiliennes. C’est l’ambition de Dialogues en Mouvement, un week-end de rencontres organisé par Autres Brésils au Théâtre de la Concorde dans le cadre de la Saison France-Brésil 2025.

Au croisement du documentaire, de la fiction, de la littérature, de la musique et de la performance, cet événement donne à entendre des voix brésiliennes peu visibles dans les circuits culturels traditionnels : cinéastes, autrice autochtone, penseurs afro-brésiliens, artistes de la périphérie urbaine ou militantes environnementaux pour l’Amazonie, toutes et tous composent un Brésil polymorphe, engagé, inventif et démocratique.

Pourquoi ici ? Parce que le Théâtre de la Concorde est un lieu conçu pour cela. Pensé comme un espace public de dialogue par l’art, il ne se contente pas d’accueillir des œuvres : il les met en tension avec les grands enjeux du présent. Ce week-end brésilien s’inscrit pleinement dans sa programmation, à la fois artistique et démocratique.

Au fil de ce week-end, le Théâtre de la Concorde devient le théâtre d’un Brésil pluriel, à travers une programmation mêlant cinéma, littérature, musique, performance et débat d’idées. Des cinéastes de renom comme Lúcia Murat et Marcelo Gomes poseront leur regard critique sur les fractures de la société brésilienne, entre mémoire de la dictature, éducation publique et héritages migratoires. Le collectif Katahirine, premier réseau de femmes autochtones cinéastes au Brésil, présentera des films inédits, accompagnés de performances artistiques et de temps d’échange rares, où les récits autochtones réinvestissent l’image. Angela Mendes, fille du célèbre écologiste Chico Mendes, elle est militante écologiste et engagée dans la défense des droits des peuples autochtones et des communautés traditionnelles d’Amazonie. La littérature prendra elle aussi toute sa place avec deux rencontres exceptionnelles : l’une autour du livre Décoloniser les affects de Geni Nuñez, l’autre avec Bela Gil pour une réflexion sur nos modèles alimentaires au prisme du genre, ainsi que de la classe et de la justice sociale. Enfin, la programmation se clôturera dans la fête, avec une roda de samba populaire, joyeuse et engagée, avec le groupe Samba à la Maison. Une invitation à penser, à écouter, à danser, à travers les voix d’un Brésil vivant, insurgé et inventif.

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Carte blanche au Réseau Katahirine

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