Les Consolantes

Les Consolantes

Pauline Susini

Au Théâtre de la Concorde, on croit que penser ensemble est déjà une forme de réparation. Dix ans après les attentats de novembre 2015, alors que la mémoire collective oscille entre commémoration et oubli, il nous semble essentiel de faire corps pour comprendre comment la société a pansé, ou non, ses plaies. Les Consolantes rassemble les voix de victimes, de leurs proches, de soignants, d’amis, d’inconnus. Comment le théâtre peut-il aider à traverser ensemble les traumatismes ?

Description

Ils ont survécu. Ils ont accompagné. Ils ont été témoins. Les Consolantes rassemble les voix de victimes des attentats du 13 novembre 2015, et aussi celles de leurs proches, de soignants, d’amis, d’inconnus. À travers une fiction construite à partir d’un travail rigoureux de documentation à l’Institut d’Histoire du Temps Présent, et d’entretiens, Pauline Susini fait surgir une polyphonie de récits : des éclats de douleur, de mémoire, mais aussi de vie.

En choisissant de s’emparer de cette page sombre de notre histoire contemporaine par la fiction, la metteuse en scène nous rappelle que le théâtre est un lieu de réparation collective. À la Concorde, ce spectacle s’inscrit pleinement dans une programmation qui interroge notre rapport au réel, à la parole, au traumatisme – et à la capacité de s’aimer encore, malgré tout.

Entre tragédie contemporaine, poésie et mythologie, le spectacle se déploie dans une scénographie en trifrontal, plaçant le public au cœur du dispositif, au plus près des corps et des silences. On y entend des récits simples, des fragments d’existences disloquées, et l’effort fragile pour recoller les morceaux.

Une traversée sensible et puissante

Sans pathos mais avec une immense délicatesse, les comédiens incarnent ces figures de l’inconsolé qui, plutôt que de guérir, apprennent à continuer. Les Consolantes, c’est le refus des injonctions à la résilience, le refus de hiérarchiser les douleurs, et le choix de laisser exister les voix marginales ou invisibles.

Un théâtre de l’humain, bouleversant, dans lequel les fantômes côtoient les vivants, et où l’on comprend que la consolation n’est pas l’oubli, mais peut-être une autre forme de lien.

 

« Une fresque intime et collective sur la mémoire traumatique. »

L’Œil d’Olivier

« Les morts ne manquent pas d’humour dans cette œuvre subtile. »

Libération

« Une mise en scène magistrale et un quatuor d’acteurs bouleversants. »

Le Canard Enchaîné

 

Distribution

Texte et mise en scène Pauline Susini en collaboration avec les comédien·nes 
Assistante mise en scène Florence Albaret
Avec Noémie Develay-Ressiguier, Sébastien Desjours, Célia Rosich, Nicolas Giret-Famin
Création sonore Loïc Le Roux
Régie son Olivier Wurth
Scénographie Camille Duchemin assistée d’Elmest Poudoulec
Photos Christophe Raynaud de Lage
Diffusion Clémence Martens
Administration de tournée Cléo Varmaxizis

 

À l’issue de la représentation du 8 novembre, nous vous invitons à un moment d’échange avec Pauline Susini, metteuse en scène de la pièce, et Volodia Serre,  réalisateur de Terrasses, fiction radiophonique adaptée de l’œuvre de Laurent Gaudé pour France Culture, accompagné par Virginie Bloch-Lainé.

 

Ce spectacle fait partie de l’événement 10 ans après les attentats de novembre 2015 : Panser ses plaies en pensant l’après, une séquence imaginée par le Théâtre de la Concorde. Faire corps pour imaginer la vie d’après avec :

 

© Christophe Raynaud de Lage

Autres événements

Infos pratiques

Dates :

  • 07 novembre 2025
    19h
  • 08 novembre 2025
    19h

Lieu : Studio Pierre Cardin

Durée : 1h30

Pour qui : À partir de 15 ans