Gaza : autopsie d’une couverture journalistique
Gaza : autopsie d’une couverture journalistique
Depuis près de deux ans de guerre à Gaza, la couverture de ce conflit par les médias français (et internationaux) a suscité de très nombreuses et très vives critiques. Elles ont mis en relief les difficultés d'une profession dont l'éthique et les conditions de travail sont souvent méconnues. Les journalistes français et internationaux ont-ils accès au terrain ? Comment informer sur ce qui s'y passe ? Quelles sont leurs sources, comment et par qui recueillent-ils les informations ? Au Théâtre de la Concorde, on défend le devoir d'informer comme un des piliers de la démocratie. Avec le colloque “Gaza, autopsie d’une couverture journalistique”, organisé par la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et le Syndicat National des journalistes (SNJ), on s’interroge : comment informer quand l'accès au terrain est contrôlé ?

Description
Plus de 200 journalistes ont été tués depuis le début du conflit, certains ont été délibérément visés par l’armée israélienne. La presse internationale est interdite d’accès à Gaza, et ce sont les journalistes palestiniens travaillant sur place qui informent le monde entier, bien que parfois délégitimés par Israël comme étant « des agents du Hamas ».
Certains reprochent à droite comme à gauche un déséquilibre de l’information. Voire parlent de désinformation. Mais qui désinforme qui, qui croire, et comment s’assurer de la pérennité d’une source et d’une information ?
Pourquoi ce sentiment confus que les institutions et agences de l’ONU, les ONG humanitaires et de défense des droits humains ne sont pas entendues ?
Les observateurs indépendants des médias ont alerté, à de nombreuses reprises, sur le déséquilibre informationnel.
Pour la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et le SNJ (Syndicat national des Journalistes), il est temps de se livrer à une analyse critique de cette couverture défaillante et de trouver les pistes pour y remédier. C’est l’objet de ce colloque organisé au Théâtre de la Concorde le samedi 27 septembre à 16 h.
Avec
- Nathalie Tehio, avocate et présidente de la Ligue des droits de l’Homme
- Dominique Pradalié, journaliste et présidente de la Fédération internationale des journalistes
- Thomas Lemahieu, journaliste à L’Humanité et membre du Bureau national du Syndicat national des journalistes
- Jean-Marie Charon, sociologue spécialisé dans les médias, chercheur associé au CEMS-EHESS
- Alain Gresh, directeur de Orient XXI, auteur de « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » (Les liens qui libèrent)
- Agnès Levallois, présidente de l’iReMMO, chargée de cours à Sciences Po et autrice du Livre noir de Gaza, éditions du Seuil, 2024
- Benjamin Barthe, chef adjoint du service international du Monde, ancien correspondant à Beyrouth et Ramallah
- Nicolas Cortes, photojournaliste
- Hala Kodmani, journaliste à Libération
- Elodie Safaris, journaliste à Arrêts sur images où elle suit particulièrement la couverture de ce qu’il se passe à Gaza par les médias français
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