De quelle manière l’endroit dont nous venons nous façonne-t-il en tant que citoyens ?
Sommes-nous plus attentifs à la démocratie lorsqu’on vient d’un pays où l’on a dû se battre pour la sauvegarder, voire où elle n’existe pas, ou plus ?

Ce sont les questions que nous nous poserons en ce dernier mois de l’année au Théâtre de la Concorde autour du thème de l’exil et des diasporas.

 

En particulier, grâce à deux seuls-en-scène qui explorent, chacun à leur façon singulière, la complexe question de l’identité :

On n’a pas pris le temps de se dire au revoir, de et avec Rachid Bouali :
Dans cette pièce, un homme assiste au même moment à la destruction de la cité de son enfance et à la disparition de la mémoire de son père. Rachid Bouali replonge dans l’histoire de sa famille qui commence bien avant sa naissance, en Kabylie. Son récit intime rejoint l’universel quand il découvre comment certains évènements ont conditionné sa vie de jeune français fils d’immigrés.

Il n’y a pas de Ajar, d’Arnaud Aldigé et de Johanna Nizard, avec Johanna Nizard, adaptée du livre de Delphine Horvilleur :
Cette mise en scène du monologue d’Abraham Ajar, fils imaginaire d’Emile Ajar, le célèbre alter-ego du romancier Romain Gary, vient rendre hommage à l’intelligence raffinée et l’humour décapant de Delphine Horvilleur, explorer l’épineuse question de l’obsession identitaire,  et bousculer nos certitudes, dans une période où les cristallisations identitaires n’ont jamais été aussi fortes.

En décembre, nous poursuivrons également :

À très bientôt pour vivre ensemble cette programmation !