Explorer la notion de genre, c’est la questionner, et la déconstruire.
Déconstruire les stéréotypes associés aux genres masculin et féminin : la domination du premier sur le second, dans la vie de tous les jours comme dans la sexualité.
Déconstruire les idées reçues sur les petites filles, en se replongeant dans l’enfance de Françoise Dolto, qui consacra sa vie à celle des enfants.
Trois mises en scène aussi déroutantes qu’enivrantes nous y aiderons au mois de mars
Renversante, de Léna Bréban,
A partir du livre Renversante de Florence Hinckel, la metteuse en scène Léna Bréban détricote les clichés d’un monde où règne la domination féminine. Dans la société de Léa et Tom, les rues et les établissements scolaires ont des noms de femmes célèbres et ce sont les hommes qui s’occupent des enfants. Alors, les faux jumeaux s’interrogent, en essayant de comprendre pourquoi le féminin l’emporte sur le masculin.
Au-delà de la pénétration, d’Yves Heck, d’après l’ouvrage de Martin Page
Dans cette première adaptation au théâtre du best-seller féministe de Martin Page, un homme, troublé par la sexualité dont il a hérité, s’interroge (et nous avec) sur la pratique de la pénétration comme modèle dominant. Avec délicatesse, humour, intelligence et une dose d’anticonformisme, il bouscule tendrement nos idées reçues et nous embarque dans sa quête à l’imaginatif et réjouissant humanisme.
Petite Dolto, d’Elsa Imbert
Petite, plutôt ronde, quatrième enfant d’une fratrie de sept dans une famille très « comme il faut », celle que l’on surnomme alors «Vava», s’interroge avec facétie sur le monde qui l’entoure.
Pourquoi les crevettes demandent-elles à être cuites vivantes ? Qu’est-ce qu’il y a donc après la mort ? Comment ça se fait que les adultes ne comprennent pas les enfants ?
À partir de ces anecdotes truculentes, les interprètes tirent des fils avec des événements appartenant à la vie d’adulte de celle qui consacra sa vie à la cause des enfants : Françoise Dolto.
Carte blanche à Agnès Jaoui les 28 et 29 mars
Le dernier week-end du mois, nous aurons également l’immense joie de recevoir la comédienne, scénariste, réalisatrice, autrice et musicienne Agnès Jaoui pour deux concerts inédits, où elle chantera en français pour la toute première fois : « Dans mon salon » et « Attendre que le soleil revienne ».
Deux scènes ouvertes mettront en lumière le courage et les ressources des femmes, partout dans le monde
Le 11 mars la revue Le 1 Hebdo ! fera son numéro au Théâtre de la Concorde, avec « Ces femmes qui résistent », une scène ouverte politique, journalistique et artistique qui cherche à répondre à la question suivante : comment raconter les combats des femmes qui luttent pour la défense de leurs droits ?
Le 18 mars, la Bourse Habib Sharifi mettra à l’honneur ses lauréats et ses lauréates grâce à « Aubes de l’espoir », une soirée placée sous le signe de l’espoir et de la création. Sous la direction artistique d’Atiq Rahimi et d’Amir Sharifi.
Nous poursuivrons également nos cycles de scènes ouvertes
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- Tête de lecture, avec Yves Heck
- Le cycle du violoniste Paul Serri pour rendre la musique classique accessible à tous et toutes
- Riposte poétique et imagination politique avec les chercheurs de l’Institut Sainte-Anne
- L’atelier d’auto-défense contre les images de Patrick Boucheron
- Le cycle d’Hugo Micheron «IA, démocratie et milieux informationnels»
- La chorale «Envie de Chanter»
Et nos ateliers pédagogiques ouverts aux scolaires en semaine, et à tous le week-end !
Rendez-vous en mars !