Petite Dolto, d’Elsa Imbert

Dans un dispositif ludique qui évoque à la fois une chambre d’enfant, un studio radiophonique, mais aussi le bureau d’une thérapeute, le musicien Damien Sabatier et le comédien Stéphane Piveteau convoquent pour nous l’histoire d’une drôle de fillette.

Petite, plutôt ronde, quatrième enfant d’une fratrie de sept dans une famille très «comme il faut», celle que l’on surnomme alors «Vava», s’interroge avec facétie sur le monde qui l’entoure.

Pourquoi les crevettes demandent-elles à être cuites vivantes ? Qu’est-ce qu’il y a donc après la mort ? Comment ça se fait que les adultes ne comprennent pas les enfants ?

Avec un bon sens désarmant et beaucoup de candeur, la petite fille observe sans relâche le fonctionnement de la société d’alors et l’étrange comportement des grandes personnes.

À partir de ces anecdotes truculentes, les interprètes tirent des fils avec des événements appartenant à la vie d’adulte de celle qui consacra sa vie à la cause des enfants.

Ce joyeux cadavre-exquis théâtral et musical autour de la figure de Françoise Dolto est l’occasion de s’interroger l’air de rien et avec humour, sur la manière dont fonctionne la psychanalyse, mais aussi sur la place que notre société accorde aujourd’hui aux enfants dans l’espace familial et dans les politiques publiques relatives à la justice et à l’éducation.

Dates: les 26, 27, 28 et 29 mars à 14h30 et 19h30; le 30 mars à 16h

Crédit photo : Pe-Vilbert.com