De quelle manière l’endroit dont nous venons nous façonne-t-il en tant que citoyens ?
Sommes-nous plus attentifs à la démocratie lorsqu’on vient d’un pays où l’on a dû se battre pour la sauvegarder, voire où elle n’existe pas, ou plus ?
Ce sont les questions que nous nous poserons en ce dernier mois de l’année au Théâtre de la Concorde autour du thème de l’exil et des diasporas.
En particulier, grâce à deux seuls en scène qui explorent, chacun à leur façon singulière, la complexe question de l’identité :
On n’a pas pris le temps de se dire au revoir, de et avec Rachid Bouali
Dans cette pièce, un homme assiste au même moment à la destruction de la cité de son enfance et à la disparition de la mémoire de son père. Rachid Bouali replonge dans l’histoire de sa famille qui commence bien avant sa naissance, en Kabylie. Son récit intime rejoint l’universel quand il découvre comment certains évènements ont conditionné sa vie de jeune français fils d’immigrés.
Il n’y a pas de Ajar,
d’Arnaud Aldigé et de Johanna Nizard, avec Johanna Nizard, adaptée du livre de Delphine Horvilleur :
Cette mise en scène du monologue d’Abraham Ajar, fils imaginaire d’Emile Ajar, le célèbre alter-ego du romancier Romain Gary, vient rendre hommage à l’intelligence raffinée et l’humour décapant de Delphine Horvilleur, explorer l’épineuse question de l’obsession identitaire, et bousculer nos certitudes, dans une période où les cristallisations identitaires n’ont jamais été aussi fortes.
En décembre, nous poursuivrons également :
- Le cycle musical de Paul Serri pour rendre la musique classique accessible à tous et toutes, avec, le 7 décembre, l’exploration de l’œuvre de Chostakovitch ;
- Riposte poétique et imagination politique: avec le lancement de travaux avec l’Institut Sainte-Anne autour de la santé et du soin, le 6 décembre.
- Tête de lecture, un moment d’échange, où Yves Heck donnera vie à vos textes tirés au sort avec sa voix et son interprétation, le 7 décembre.
- Nos ateliers de slam, écriture, danse urbaine ouverts aux scolaires en semaine, et à tous le week-end !
Parmi nos temps forts :
- La Seine, les droits d’un fleuve : Un procès fictif de défense de la Seine durant une soirée immersive mêlant théâtre et enjeux environnementaux, le 9 décembre.
- Les Somnambules du Monde qui va, un spectacle mêlant fiction et réalité, qui questionne notre humanité face aux crises migratoires et climatiques, le 3 décembre.
- K. sur scène, une soirée unique mêlant chroniques, reportages, musique live et invités prestigieux, célébrant la culture accessible à toutes et tous, le 5 décembre.
- Le premier Café Psychosocio, un espace convivial pour échanger et réfléchir ensemble à nos façons de vivre, travailler et s’engager, animé par deux psychosociologues passionnés, le 7 décembre.
À très bientôt pour vivre ensemble cette programmation !
